Bande de protection riveraine
Jadis, les rives des lacs étaient au naturel. Après, il fût un temps où l'on s'est mis à utiliser le lac pour se laver, laver sa voiture, y déverser ses égouts et y jeter bien des choses. Par la suite, est arrivée une époque où les riverains ont eu envie d'avoir un environnement semblable à celui de la ville. On a coupé les arbres, semé de la pelouse et fait des aménagements paysagers. On a installé de grosses sources de lumière blanche, et l'asphalte est devenu un incontournable.
Avec le temps, on a appris que ces façons de faire étaient dommageables. Et on a renversé la tendance.
Déboisement et aménagement
Le déboisement et les aménagements artificiels sont très néfastes pour le lac, la faune et la flore. Au bord de l’eau, la pelouse est considérée comme un aménagement artificiel. Sa hauteur réduite et son faible enracinement l’empêchent de contrer l’érosion du sol et de filtrer les polluants de l’eau. La rive et le lac s'harmonisent pour réduire le réchauffement de l'eau et ainsi, réduire la prolifération des algues. La rive retient les sédiments et filtre les nutriments. Elle diminue l'érosion par les vagues et la pluie, et elle sert d'habitat pour la faune.
Réglementation municipale
Maintenant, la réglementation municipale prévoit l'obligation de renaturaliser la bande de protection riveraine sur 5 mètres pour un terrain plat, ou 7 mètres pour un terrain dont la pente est de plus de 30%. Rien de coûteux ni de bien difficile, mais formidablement utile et nécessaire. En plus, le résultat est tellement plus joli! Il permet de conserver le cachet, si recherché en zone de villégiature.
Renaturalisation de la bande riveraine
La renaturalisation de la bande de protection riveraine consiste en l’action de restaurer cette partie de la rive qui a été artificialisée ou dégradée, afin qu’elle puisse exercer ses fonctions et que le plan d’eau retrouve son cachet naturel. On doit donc abandonner la pelouse, les aménagements paysagers et les infrastructures artificielles. Il est requis de planter des herbacées, arbustes et arbres indigènes, et de recouvrir les murets de béton.